
1ère partie : Quelles sont les valeurs chrétiennes qui peuvent m’aider dans mes choix ?
par Don Jean-Rémi Lanavère, prêtre, docteur en philosophie, directeur-adjoint de l’Ecole Supérieure de philosophie et de théologie de la communauté St Martin, membre du conseil scientifique de Pro Persona, co-auteur du livre « la vocation de l’investisseur à la lumière de la doctrine sociale de l’Eglise »
Comment donner du sens à son épargne ? Un éclairage à partir de la foi chrétienne et de la doctrine sociale de l’Église
1. Comment la question se pose-t-elle ?
Commençons par lecture d’un passage bien connu de l’Évangile : Lc 18, 18-25
Un notable lui demanda : « Bon maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle en héritage ? » Jésus lui dit : « Pourquoi dire que je suis bon ? Personne n’est bon, sinon Dieu seul. Tu connais les commandements : Ne commets pas d’adultère, ne commets pas de meurtre, ne commets pas de vol, ne porte pas de faux témoignage, honore ton père et ta mère. » L’homme répondit : « Tout cela, je l’ai observé depuis ma jeunesse. » À ces mots Jésus lui dit : « Une seule chose te fait encore défaut : vends tout ce que tu as, distribue-le aux pauvres et tu auras un trésor dans les cieux. Puis viens, suis-moi. » Mais entendant ces paroles, l’homme devint profondément triste, car il était très riche. Le voyant devenu si triste, Jésus dit : « Comme il est difficile à ceux qui possèdent des richesses de pénétrer dans le royaume de Dieu ! Car il est plus facile à un chameau de passer par un trou d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. »
Comment lire ce passage ? Comment l’interpréter ? En particulier, vaut-il pour tout chrétien ? Est-ce qu’il est destiné à décrire ce qui doit être la règle pour tous les chrétiens, quels qu’ils soient ? La réponse, c’est l’histoire qui l’a donnée, c’est la vie de l’Église, dans un passage très connu de la vie d’un saint, écrite par un saint, la vie de saint Antoine de désert (Antoine le Grand), dont les dates sont 251-356, fêté le 17 janvier, écrite par saint Athanase d’Alexandrie (295-373) :
À la mort de ses parents, Antoine resta seul avec une jeune sœur. Ayant alors entre dix-huit et vingt ans, il prit soin de la maison et de sa sœur.
Moins de six mois après le décès de ses parents, il se rendait comme d’habitude à l’église en méditant ; il considérait comment les Apôtres avaient tout quitté pour suivre le Sauveur ; quels étaient les hommes qui, dans les Actes des Apôtres, vendaient leurs biens et en déposaient le produit aux pieds des Apôtres pour que ceux-ci les distribuent aux nécessiteux ; et aussi quelle grande espérance leur était ainsi réservée dans le ciel. En pensant à tout cela, il entre dans l’église au moment de la lecture de l’Évangile, et il entend le Seigneur qui disait à un riche : Si tu veux être parfait, va, vends tout ce que tu possèdes et donne-le aux pauvres ; puis viens, suis-moi, et tu auras un trésor dans les cieux.
Antoine eut l’impression que Dieu lui adressait cet évangile et que cette lecture avait été faite pour lui. Il sortit aussitôt de l’église et donna aux gens du village ses propriétés familiales, quinze arpents d’une terre fertile et excellente, pour que lui-même et sa sœur n’en aient plus l’embarras. Après avoir vendu tous ses biens mobiliers, il distribua aux pauvres la grosse somme d’argent qu’il en avait retirée, en ne mettant de côté qu’une petite part pour sa sœur.
Une autre fois qu’il était entré à l’église, il entendit le Seigneur dire dans l’Évangile : Ne vous faites pas de souci pour demain. Ne supportant plus d’avoir gardé quelque chose, il distribua cela aussi aux plus pauvres. Il confia sa sœur à des vierges dont il connaissait la fidélité et la mit dans leur monastère pour qu’elle y fasse son éducation. Quant à lui, il se consacra désormais, près de sa maison, au labeur de la vie ascétique. Vigilant sur soi-même, il persévérait dans une vie austère. ~
Aussi travaillait-il de ses mains, car il avait entendu cette parole : Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus. Il achetait son pain avec une part de ce qu’il gagnait et il distribuait le reste aux indigents.
Il priait sans cesse, parce qu’il avait appris qu’il faut prier sans relâche en privé. Il était si attentif à la lecture qu’il ne laissait rien perdre des Écritures mais en retenait tout et que, dans la suite, sa mémoire pouvait remplacer les livres. ~Tous les habitants du village et les gens de bien qui le fréquentaient habituellement, en le voyant vivre ainsi, l’appelaient ami de Dieu. Les uns l’aimaient comme leur fils, et les autres comme leur frère.
Pourquoi s’attarder sur ce passage ? Parce que c’est la naissance des moines, la naissance de la vie monastique. Et donc c’est la réponse à la question de savoir pour qui est cet évangile : il n’est pas pour tous, il est pour certains, qui sont appelés à un mode de vie particulier, lequel, du reste, ne supprime pas le rapport à l’argent, mais le déplace, pour deux raisons :
– la question se pose pour les bénéficiaires
– la question se pose pour les monastères
L’autre voie, quoi qu’il en soit, et qui n’est pas celle du détachement, est celle du bon usage : quel est l’usage évangélique de biens dont on n’est pas appelé à se déposséder, mais qu’on est appelé à posséder d’une manière qui soit conforme à la vocation chrétienne ? Ex : Lc 19, 1-10 : Zachée :
8-10 : Zachée, debout, s’adressa au Seigneur : « Voici, Seigneur : je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens, et si j’ai fait du tort à quelqu’un, je vais lui rendre quatre fois plus. » Alors Jésus dit à son sujet : « Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison, car lui aussi est un fils d’Abraham. En effet, le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. »
Position de l’Église qui se stabilise autour de l’idée que la possession de biens est légitime, la propriété privée est une bonne chose (le projet de collectivisation universelle est attentoire à la dignité de la personne humaine), mais cette propriété, pour être fidèle à la vocation humaine et chrétienne, doit être finalisée par le bien commun : les biens sont un bien s’ils sont pour le bien.
Phrase très éclairante du CDSE (n. 329) : « les richesses remplissent leur fonction de service à l’homme quand elles sont destinées à produire des bénéfices pour les autres et pour la société »
Et encore : CDSE : « Jésus résume toute la Révélation en demandant au croyant de s’enrichir en vue de Dieu (cf. Lc 12, 21) : l’économie aussi est utile pour ce faire quand elle ne trahit pas sa fonction d’instrument au service de la croissance globale de l’homme et de la société et au service de la qualité humaine de la vie ».
2. Quel est le sens de l’épargne ?
Dans les économies modernes, épargner, ce n’est pas seulement différer une dépense, mettre de côté, ce n’est pas seulement « sauver » de l’argent de sa dépense, mais c’est aussi, qu’on le veuille ou non, investir. L’épargne n’est pas un argent immobile, mais c’est un argent mobilisé par l’institution dans. Or investir est un acte qui correspond à un usage de l’argent qui est conforme à sa destination en vue du bien pour plusieurs raisons :
– ce n’est pas une immobilisation, mais c’est une mobilisation. CDSE 329 : Dans la vision de saint Jean Chrysostome, les richesses appartiennent à quelques-uns pour qu’ils puissent acquérir du mérite en les partageant avec les autres. Elles sont un bien qui vient de Dieu: ceux qui le possèdent doivent l’utiliser et le faire circuler, de sorte que les nécessiteux aussi puissent en jouir; le mal consiste dans l’attachement démesuré aux richesses, dans la volonté de se les accaparer. Saint Basile le Grand invite les riches à ouvrir les portes de leurs magasins et s’exclame: « Un grand fleuve se déverse, en mille canaux, sur le terrain fertile: ainsi, par mille voies, tu fais arriver la richesse dans les maisons des pauvres ».
La richesse, explique saint Basile, est comme l’eau qui jaillit toujours plus pure de la fontaine si elle est fréquemment puisée, tandis qu’elle se putréfie si la fontaine demeure inutilisée.
– cette mobilisation est indispensable, car elle satisfait à un besoin élémentaire de l’économie, qui est le besoin de financement (le sens de la finance étant le financement), financement des activités entrepreneuriales, mais aussi des particuliers (activité de crédit).
Cf discours du pape François du 16 décembre 2024 aux délégations de quelques institutions bancaires italiennes :
sans systèmes financiers adéquats, capables d’inclusion et de durabilité, il n’y aurait pas de développement humain global. L’investissement et le soutien au travail ne seraient pas possibles sans le rôle d’intermédiaire typique des banques et du crédit, avec la transparence nécessaire. Lorsque l’économie et la finance ont un impact concret sur les territoires, les communautés civiles et religieuses et les familles, c’est une bénédiction pour tous. La finance est un peu comme le « système circulatoire » de l’économie : si elle reste bloquée en certains points et ne circule pas dans tout le corps social, elle provoque des infarctus et des ischémies dévastatrices pour l’économie elle-même. Des finances saines ne dégénèrent pas en attitudes usuraires, en pure spéculation et en investissements qui nuisent à l’environnement et fomentent des guerres.
On trouve par exemple cette très belle définition de l’investissement par le pape Jean-Paul II :
Centesimus annus, 1991, n. 36
Je pense au fait que même le choix d’investir en un lieu plutôt que dans un autre, dans un secteur de production plutôt qu’en un autre, est toujours un choix moral et culturel. Une fois réunies certaines conditions nécessaires dans les domaines de l’économie et de la stabilité politique, la décision d’investir, c’est-à-dire d’offrir à un peuple l’occasion de mettre en valeur son travail, est conditionnée également par une attitude de sympathie et par la confiance en la Providence qui révèlent la qualité humaine de celui qui prend la décision.
Don Jean-Rémi ajoute que Capital et Travail doivent effectivement être liés et non opposés : Le sens du capital est bien de permettre le développement du travail. L’investissement, via l’épargne, c’est la possibilité que le travail puisse se déployer, que tous les projets économiques puissent trouver les financements qui permettent la valorisation du travail.
3. Qu’est-ce qu’un investissement éthique ?
Ici, on peut rappeler les principes listés par Mensuram Bonam (n. 23) :
- La Personne Humaine et la Dignité Humaine
- Le bien commun
- La solidarité
- La justice sociale
- La subsidiarité (le fait de préserver le plus possible les initiatives locales)l
- Prendre soin de notre maison commune
- L’inclusion des plus vulnérables
- L’écologie intégrale
Quelques références :
- Conseil pontifical justice et paix, Compendium de la doctrine sociale de l’Église, 2005
- Benoît XVI, lettre-encyclique Caritas in veritate, 2009
- Congrégation pour la doctrine de la foi, Questions économiques et financières. Considérations pour un discernement éthique sur certains aspects du système économique et financier actuel, 2018
- Académie pontificale pour les sciences sociales, Mensuram bonam. Mesures basées sur la foi pour les investisseurs catholiques. Un point de départ et un appel à l’action, 2022
Lien vers les cahiers Pro Forma https://www.propersona.fr/les-cahiers/les-cahiers/
2ème partie : La finance solidaire
La finance solidaire consolide sa croissance
Par Frédéric Martin, administrateur du CCFD Terre-Solidaire et directeur d’agence bancaire
Préambule : Définition de l’épargne solidaire (source Ministère des Finances)
La finance solidaire relie les épargnants qui cherchent à donner du sens à leur argent à des entreprises et associations dont l’activité est à forte utilité sociale et/ou environnementale. Celles-ci pourront ainsi être financées via la souscription de produits d’épargne solidaire.
C’est une épargne qui offre une double rentabilité : Les produits d’épargne solidaire permettent de faire fructifier son argent tout en participant aux enjeux de notre société : lutte contre le chômage, le mal-logement, développement de l’agriculture biologique, des énergies renouvelables, de l’entrepreneuriat dans les pays du Sud et de l’Est, etc.
Il existe un mécanisme de solidarité au cœur même du produit d’épargne. Selon les critères définis par le Comité du label Finansol, il existe deux types de produits d’épargne solidaire :
- les produits d’investissement solidaire pour lesquels la solidarité se manifeste au niveau des sommes placées : pour être solidaire, tout ou partie du montant placé doit financer des projets d’utilité sociale et/ou environnementale,
- les produits de partage pour lesquels la solidarité se manifeste au niveau des revenus perçus : pour être solidaire, au moins 25% de l’intérêt généré doit être versé sous forme de dons à une association.
L’épargne solidaire est collectée par deux sortes d’acteurs financiers solidaires :
- les acteurs de terrain (associations, sociétés coopératives de capital-risque ou financières, foncières, clubs d’investisseurs…) qui, grâce à cette épargne, financent les projets à forte utilité sociale et/ou environnementale,
- les banques, assurances, mutuelles et sociétés de gestion qui assurent la gestion, et/ou la commercialisation de produits solidaires et acheminent l’argent collecté vers les acteurs de terrain.
Extraits de l’intervention de Frédéric Martin :
Le système bancaire traditionnel a des impacts
- Positifs : la capacité de financer des projets risqués comme l’innovation ou des projets structurants qui demandent des financements importants (champs éoliens par exemple) ; la capacité à créer de nouveaux instruments financiers comme la finance solidaire
- Négatifs : le recours aux marchés financiers et la recherche du gain maximal favorise la spéculation et la volatilité des marchés ; l’accroissement des inégalités ; la concentration des pouvoirs ; l’existence de fonds non régulés qui augmentent les risques de fuite de capitaux vers les paradis fiscaux.
Les français épargnent !
Le montant de l’épargne des français atteint 6800 milliards d’euros. Chaque français épargne chaque mois 245 euros en moyenne et la tendance est à la hausse : les placements sur les livrets ont ainsi augmenté de 28 milliards en 2024. Que fait-on de cette épargne ?
En tant que particulier épargnant, nous pouvons choisir où placer cette épargne et nous avons le pouvoir de changer les choses.
La finance solidaire a aujourd’hui du poids. Elle représente près de 30 milliards en 2024 et connaît une croissance forte. Mais si l’épargne solidaire progresse, elle ne représente encore que 0,46% de l’épargne globale des français.
Le baromètre de la finance solidaire, document édité par La Croix, avec des chiffres de 2024 :
La NEF, une banque pas comme les autres
Par Aurélie Chabeaud, animatrice de la Vie Coopérative à La NEF, avec les témoignages de Thérèse et Didier, 2 sociétaires de la NEF
Quelques extraits :
Aurélie Chabeaud : « La NEF a été créée il y a 40 ans avec l’ambition de changer le monde, de financer une société plus juste et plus durable respectueuse de l’humain et de l’environnement. La NEF est un pied de nez au système bancaire qui est assez opaque et difficile à comprendre. A la NEF tout est transparent : L’intégralité des projets financés est publiée et mise en ligne. La NEF ne prête que l’argent collecté. Contrairement au système bancaire classique, la NEF ne se finance pas sur les marchés financiers, ne spécule pas, et propose un circuit court de l’argent.
La NEF est aussi une banque particulière car c’est une coopérative. Ainsi chaque sociétaire a une voix, quel que soit le montant qu’il a investi, et la lucrativité est limitée, c’est-à-dire que les bénéfices sont réinvestis dans la coopérative pour le financement des projets. »
Thérèse, sociétaire de la NEF depuis 4/5 ans : « Moi ce qui m’intéressait, c’était de placer mon argent pour que ça serve au bien commun. C’était important pour moi, plutôt que de déposer mon argent dans une banque qui n’allait pas développer des projets qui correspondent à mes valeurs écologiques et humanistes.
Après, ça ne me rapporte pas beaucoup, mais ce n’est pas ça qui m’intéresse. Ce qui m’intéresse, c’est que ce soit a service des petits porteurs de projets, que ça serve de façon utile à l’humain. J’ai l’occasion de rencontrer des projets aidés lors des visites et évènements que la NEF organise».
Didier, sociétaire à la NEF depuis 15 ans: « 2010 a été une année de transition pour ma femme et moi, on a commencé à basculer vers un peu plus d’écoresponsabilité, on s’est engagé dans une AMAP, on a arrêté de « travailler plus pour gagner plus », on a réfléchi à ce dont on avait besoin, et choisi de travaillé moins et de dégager du temps pour le collectif.
Ce qui nous a séduit dans la NEF : le côté simple et le côté éthique. Simple car lisible, la NEF prête uniquement l’argent collecté, ça ça nous plaît bien. Ethique car c’est une coopérative où les sociétaires sont impliqués et il y a une totale transparence sur les projets financés. La NEF propose une autre vision de la finance, c’est de l’argent pour servir l’Homme, non pour le desservir ou l’asservir. »
- Mini-vidéo de présentation de la NEF
https://nuage.lanef.com/index.php/s/cK5t7dJ5kbZgoep?dir=/&editing=false&openfile=true
- Carte interactive des projets financés par la NEF
https://www.lanef.com/accueil/carte-des-projets-finances/
- Site de la NEF : https://www.lanef.com
CCFD Terre-Solidaire/Sidi : un exemple de finance solidaire à dimension internationale
Par Frédéric Martin, administrateur du CCFD Terre-Solidaire
- Le CCFD Terre Solidaire accompagne des organisations partenaires locales, dans 69 pays. Avec ces acteurs locaux, et non à leur place, le CCFD Terre-Solidaire soutient des projets de développement variés, autour des principaux combats : la souveraineté alimentaire, les migrations internationales, la paix et le vivre-ensemble, la justice économique, la justice climatique et la promotion de l’égalité hommes-femmes.
- La Sidi, filiale du CCFD, est une société d’investissement solidaire qui finance et accompagne des projets locaux des acteurs des pays du Sud afin de lutter contre les inégalités économiques et la pauvreté
- https://ccfd-terresolidaire.org/la-sidi/
- Vidéo « La Sidi en 2’ » https://www.youtube.com/watch?v=HX29NMA6X3M&t=27s
- https://www.sidi.fr/
Conclusion : Pour aller plus loin,…
Quelques pistes de réflexion
- Je liste là où se trouve mon argent: cpte en banque, livret, ass vie,…
- Est-ce que je sais comment est utilisé cet argent?
- Quels sont les objectifs que je fixe à mes placements d’épargne (disponibilité, transparence, rendement financier, fiscalité, partage, utilisation « éthique », exclusion de certains secteurs…)?
- Est-ce que je suis prêt à entamer des démarches pour placer mon argent dans des structures plus « éthiques »?
- Quels sont mes freins?
Pour vous aider à vous orienter
- Des Labels
Label FINANSOL (le plus vertueux au regard des critères sociaux et environnementaux) : https://www.finance-fair.org/fr/connaitre-le-label-finansol
Label : GREENFIN : https://www.ecologie.gouv.fr/politiques-publiques/label-greenfin
Label ISR : https://www.lelabelisr.fr/
- Des Sites web et applis
- application Rift (gratuit sur App Store ou Google Play, en partenariat avec Oxfam, Finansol et Carbon4), pour mesurer l’impact environnemental et social de votre épargne
- www.myfairmoney.fr plateforme gratuite et indépendante, qui propose des conseils pour investir dans la finance durable et une base donnée complète des fonds
- …
- Autres ressources
– La Croix : Baromètre de la finance solidaire 2025 https://www.finance-fair.org/sites/default/files/2025-06/Barom%C3%A8tre%20de%20la%20finance%20solidaire%202025.pdf
– Pour les abonnés à Que Choisir: https://www.quechoisir.org/enquete-banque-durable-ethique-solidaire-responsable-comment-s-y-retrouver-n147910/
– Doctrine sociale de l’Eglise : https://finance-integrale.fr/wp-content/uploads/2024/06/Guide-Pratique-pour-un-investissement-integral.pdf
– Mouvement Laudato Si:
https://drive.google.com/file/d/1SUqRf9ufr2gsbuqBku4mihwaKp4WHkhw/view
– Reclaim Finance : https://reclaimfinance.org/site/
– L’Info Durable : https://www.linfodurable.fr/finance-durable/quest-ce-quune-banque-ethique-48345
Exemples d’investissements/placements solidaires et labels
- CCFD-Terre Solidaire : l’épargne solidaire : https://ccfd-terresolidaire.org/je-soutiens/epargne-
solidaire/
- La SIDI : https://www.sidi.fr/agir-avec-la-sidi/devenir-actionnaire-solidaire/
- Initiatives pour une économie solidaire : https://www.ies.coop
- Terre de Liens : https://terredeliens.org/
- Habitat et Humanisme : https://www.habitat-humanisme.org/